Ci-dessous sont reproduites des photographies et des cartes postales trouvées au hasard des brocantes.
Certaines sont nettes, d'autres beaucoup moins, leur âge en est sans doute la cause, mais toutes sont reproduites avec le souci de présenter le maximum de détails.
Evidemment vous pouvez tout consulter gratuitement.
Je suis l'auteur des photos en couleurs et des vidéos.
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L'infanterie française en 1914 et plutôt hétéroclite et l'équipement individuel est archaïque.
La France augmente ses effectifs et la durée du service militaire, mais l'encadrement intermédiaire est insuffisant ainsi que l'entrainement au tir.
Mais l'infanterie allemande est nettement supérieure en effectifs et en moyens.
Rapidement la France comprend qu'elle doit moderniser son armée par un nouveau fusil, un nouvel uniforme, de nouvelles grenades, fusil mitrailleur, un nouveau canon, un nouveau mortier, une nouvelle organisation...
Pendant la Première guerre mondiale, l'artillerie française est équipée principalement par des canons de 75mm modèle 1897, puis sont créées des pièces plus lourdes pour combattre les places fortes, mais aussi des pièces plus légères comme les lance-grenades ou les mortiers qui succèderont au mortier Célerier, fruit de bricolage.
Pendant ce conflit l'artillerie française tire 250 millions d'obus.
Dès 1915 la société Schneider élabore ce blindé équipé de chenilles comme certains engins agricoles, et pouvant traverser les fils de fer barbelés.
Il est construit en 400 exemplaires par la société Somua puis utilisé du 16 avril 1917 jusqu'en novembre 1918.
Son équipage est de 6 hommes et son armement d'un canon de 75mm et de 2 mitrailleuses.
82 chars Schneider participent à la bataille de Berry-au-Bac le 16 avril 1917. Un exemplaire est encore visible au monument des chars de combat entre Berry-au-Bac et Corbeny.
Le char Renault F.T. a été construit en 3700 exemplaires par différentes sociétés.
Il bénéficie de nombreuses évolutions techniques comme la tourelle pivotante à 360°. Il est armé soit d'un canon de 37mm avec lunette de visée, soit d'une mitrailleuse Hotchkiss. Il pouvait également servir de véhicule radio par la T.S.F. (Télégraphie Sans Fil).
En novembre 1918 il équipe 21 bataillons.
Baptisé - char de la victoire - il a été ensuite exporté vers de nombreux pays.
Le premier char photographié ci-dessous est un Schneider, le second un Renault F.T.
Réalisés à l'origine en bois et toiles avec de faibles moteurs, les avions sont rapidement améliorés car les Allemands utilisent 180 avions en 1914, contre 138 pour la France.
Rapidement l'aviation prouve son efficacité dans l'observation de l'ennemi, pour établir les cartes de tranchées, atteindre l'ennemi lorsqu'il est visible seulement en altitude ou le bombarder grâce à des avions plus puissants.
L'armement passe vite des grenades et les fléchettes en métal, aux fusils et mitrailleuses.
Un problème pour les constructeurs consistait à permettre le tir d'une mitrailleuse sans casser l'hélice.
Dès 1916 l'état-major décide la publication des noms des meilleurs pilotes français, le champion étant Guynemer (53 victoires confirmées et 30 supposées).
Dans les lignes ennemies en 1918, le baron Manfred von Richtofen (80 victoires) est abattu et laisse la place de meilleur pilote allemand à Hermann Goering.
En 1914, la marine française assure la maitrise de la méditerrannée occidentale et la 2ème escadre légère joue ce rôle dans la Manche mais à partir du 4 août elle assiste la Royal Navy.
De 62 sous-marins en août 1914, la France s'équipe d'un modèle de haute mer de 1ère classe, le "Laplace" comptant un équipage de 45 hommes, une double coque, 8 tubes lance-torpilles, 10 torpilles, deux canons de 75mm. Il est capable de plonger à 50 mètres.
Les u-bootes allemands (U pour unter = Sous (la mer) et boote pour bateaux) ont fait preuve d'efficacité : le 22 septembre 1914 le U-20 coule 3 croiseurs britanniques en une heure.
Mais l'attaque du Lusitania en mai 1915 incite les U.S.A. à entrer dans cette guerre.
Sur les 375 U-boote, 187 ont été coulés.
Le fort de la Pompelle fait partie d'un ensemble de fortifications créées à partir de 1874 par le général Raymond Adolphe Séré de Rivières.
Créés suite à la défaite de 1871, ils ont pour mission de moderniser notre système de défense.
Aujourd'hui certains forts sont en ruines, abandonnés par leur commune. C'est le cas de celui de Pouillon, mais le chemin reservé aux piétons, bien trop long, n'est pas adapté aux handicapés et invalides.
D'autres sont privatisés et donc inaccessibles.
D'autres enfin, comme celui de Montbré, visitables seulement pour les journées du patrimoine.
Le fort de la Pompelle, transformé en musée, est aménagé pour les handicapés et invalides.
Mes remerciements au capitaine Huleux et au brigadier chef Quimper, Centre d’entraînement des brigades, antenne de Suippes.
Mes remerciements au capitaine Huleux et au brigadier chef Quimper, Centre d’entraînement des brigades, antenne de Suippes.
La Marne dans l'ordre alphabétique
Champs de batailles
Hors de la Marne
L'ancien champ de courses est transformé en 1908 en terrain d'aviation civile où se sont déroulé les meetings de 1909 et 1910.
En 1913 il passe sous régime militaire, stoppé en 1914 par les Allemands.
Depuis 1925 le 12ème régiment d'aviation, de retour d'Allemagne y stationne.
Il est bombardé en 1940, mais les Allemands lui préfèrent la base de Juvincourt. Ils quittent l'aérodrome le 30 août 1944. Les U.S.A. s'y installent puis les avions de chasse français en 1950.
source : Anciens aérodromes de l'atlas historique des terrains d'aviation de France métropolitaine 1919-1947
L'aérodrome de Mourmelon-Bouy tient une place à part dans l'histoire de l'aviation puisque c'est d'ici qu'Henry Farman a décollé pour le Premier vol de ville à ville jusqu'à Reims le 30 octobre 1908.
Dès 1914 cet aérodrome est affecté à l'armée.
En 1939 il accueille une formation de la R.A.F. puis l'aviation américaine en 1944.
Ne pouvant être affecté à l'Otan, il est confié à deux aéroclubs jusqu'en 2001
source : Anciens aérodromes de l'atlas historique des terrains d'aviation de France métropolitaine 1919-1947
Mes remerciements au commandant Alis du Capcia de Mourmelon
Créé sous forme d'une plate-forme d'opérations de 120 hectares en 1937, les Allemands y bétonnent trois pistes d'envol de 1610m, 1600m et 1980m.
Le 2 août 1944, un avion à réaction Arado 234 décolle de cette Flugplatz pour filmer à 12 000 mètres la situation des combats en Normandie.
Après guerre, il est occupé par l'armée américaine puis, du 7 septembre 1944 au 2 juillet 1945 par l'armée de l'air et, en 1948 par la Société nationale de vente des surplus.
Remis à la France par le commandement de l'O.T.A.N., l'aérodrome est déclassé en janvier 1970.
source : Anciens aérodromes de l'atlas historique des terrains d'aviation de France métropolitaine 1919-1947
Cette plate-forme d'opérations constituée en 1936, est occupée par les Allemands dès juin 1940, avec la construction de deux pistes.
Utilisé jusqu'en février 1946 par l'armée américaine, certaines de ses infrastructures allemandes sont conservées.
Il est confié à l'O.T.A.N. de septembre 1950 jusqu'en 1969, puis affecté à l'armée de terre.
source : Anciens aérodromes de l'atlas historique des terrains d'aviation de France métropolitaine 1919-1947
L'aérodrome d'Epernay-Plivot est créé par l'armée en 1937.
Il est utilisé par l'aviation Britannique avant 1940 mais l'état de son terrain ne permettant plus l'atterissage d'appareils lourds, il est réservé depuis 1947 aux aéro-clubs.
source : Anciens aérodromes de l'atlas historique des terrains d'aviation de France métropolitaine 1919-1947
Créé par le docteur Crochet, un médecin rémois dans les années trente, cet aérodrome d'une vingtaine d'hectares est affecté à l'aéro-club de Champagne en 1939.
Mais il est réquisitionné la même année, compte tenu de sa proximité avec l'hôpital de Reims, comme aérodrome sanitaire.
Mis hors d'usage en 1940, les Allemands y garent leurs camions et cet aérodrome cesse d'exister en octobre 1952, avant de devenir l'actuel hypodrome.
source : Anciens aérodromes de l'atlas historique des terrains d'aviation de France métropolitaine 1919-1947
Prévu à l'origine comme terrain de desserrement de la Base Aérienne de Reims, c'est principalement pendant la période 39/40 que ce terrain connait une activité opérationnelle avec l'Advanced Air Striking Force de la R.A.F. pour la Chasse et le Bombardement (Squadron XV et 114).
Le 11 mai 1940, le terrain est bombardé par neuf "Dornier DO 17Z" de la Luftwaffe. Seize avions "Bristol Blenheims" anglais basés sur le terrain sont rapidement détruits ou gravement endommagés. Le Squadron 114 replie alors tous ses appareils en état de vol sur Crécy, puis Nantes et le 27 mai ils rejoignent l'Angleterre pour continuer le combat.
De 1940 à 1944, les Allemands se serviront de Vraux comme terrain de secours, puis de champ de tir. En juin 44, ils remettent en état l'infrastructure et la piste d'atterrissage. Ils y restent jusqu'en juillet 1944, date de leur repli devant l'avancée de la 3ème Armée U.S. du général Patton qui libère Vraux. Mais le 29 août 1944 avant leur départ, ils prennent le temps d'incendier la "Maison Rouge". Remis en état et baptisée du nom de code "Y 45"le terrain reprend du service au profit de l'U.S.S.A.F. Jusqu'en mai 1945 il est utilisé par des avions du XIX Tactical Air Command rattaché à la 9ème Air Force qui fournit l'appui aérien et l'aide au commandement de la 3ème Armée Patton.
La victoire alliée marque la fin des hostilités et par là-même, la fin du terrain d'aviation de Vraux dont la raison d'être ne se justifie plus. Il est rendu à ses origines premières : la culture.
Pendant la Seconde guerre mondiale, le tunnel ferroviaire de Rilly-la-Montagne, reliant cette commune à Germaine, servait de stockage aux missiles V1 allemands.
Pendant la Seconde guerre mondiale, La GeStaPo (Geheim Staat Polizei soit Police secrète d'Etat) était installée à Châlons-en-Champagne au 7 cours d'Ormesson, derrière l'actuelle Préfecture de Région.
Au fond de la cour, une porte donne accès au sous-sol dans lequel étaient torturés les prisonniers, parfois jusqu'à la mort.
Dès 1937 un bunker avait été construit sur un quai de la gare de Chalons-en-Champagne pour servir de poste de commandement.